Citronnier dans la magie
Planète : Lune
Élément : Eau
Pouvoirs : Longévité, purification, protection, affection, fidélité.
Voici ce que rapporte Athénée de deux criminels condamnés par le gouverneur d'Egypte à être livrés aux serpents. Lorsqu'on les menait au supplice, une femme voilée leur donna quelques citrons qu'ils mangèrent. Exposés aux morsures des serpents les plus venimeux, ils n en ressentirent aucun mal. Le gouverneur, étonné, les renvoya le lendemain au supplice. Soupçonnant que les citrons étaient la cause de cette extraordinaire immunité, il en fit manger à l'un mais pas à l'autre. Le premier,
quoique mordu sur tout le corps, n'éprouva aucun malaise. Le second expira après quelques convulsions.
Utilisation rituelle :
La veuve d'un maharajah, sur le point de se rendre au bûcher, se promenait à cheval par la ville, tenant d'une main un miroir, de l'autre un citron; elle se regardait dans le miroir et poussait des lamentations : le citron était, dans la province de Haïderabad, le symbole de la vie devenue acide après le décès de l'un des époux.
Utilisation magique :
Le jus de citron, dilué dans un peu d'eau, nettoie efficacement les objets magiques dont quelqu'un d'autre s'est servi avant vous; si vous avez récupéré des amulettes, bijoux enchantés, encensoirs, couteaux, etc., ce lavage acidulé éliminera toutes les vibrations parasites, pas forcément négatives mais toujours gênantes, dont ils sont imprégnés, l'aura de l'autre magicien venant perturber la vôtre.
Pressez deux ou trois citrons dans l'eau d'un bain très chaud; les bains citronnés ont un haut pouvoir purificateur, surtout s'ils sont pris le soir pendant les périodes de pleine lune.
Les fleurs séchées du Citronnier, et parfois son écorce pulvérisée, entrent dans les sachets destinés à susciter l'affection et l'attachement.
Dans tout le Sud-Est asiatique, des feuilles séchées de Citronnier entrent dans la composition des thés aphrodisiaques. En Birmanie, dans le même but, on brûle des Citrons confits avec les encens.
Le temps ne compte pas pour les Orientaux. Voici comment un hindou éconduit tente quand même d'arriver à ses fins : il mange un citron et met de côté quatre pépins; il les fait germer sur de l'étoupe humide; quand ils sont bien partis, il les plante dans quatre pots différents. Le premier Citronnier en enfance est planté dans un pot contenant de la terre prélevée dans le jardin de son père à lui. Le second dans un pot contenant de la terre prélevée clandestinement dans le jardin de la femme convoitée. Le troisième dans de la terre appartenant au père de la femme. Le quatrième et dernier dans de la terre venant de son propre jardin. Plusieurs mois passent, durant lesquels on observe cette attention la croissance - ou parfois la mort - des jeunes arbrisseaux. De multiples
combinaisons, favorables ou défavorables, se présentent alors, suivant que tel Citronnier devient grand et fort, tel autre reste rabougri, chétif, celui-ci bien vertical, celui-là tordu, et l'on en tire les déductions appropriées. Curieusement, la meilleure combinaison possible ne concerne pas directement les deux intéressés: c'est la mort du petit Citronnier planté dans la terre de son père à lui, tandis que le plus beau et le plus fort des survivants est l'arbre planté dans la terre de son père à elle.
Quand on a la chance que cela se produise, l'homme offre ce Citronnier à la femme qui ne peut pas le refuser. En peu de temps, elle tombe amoureuse à son tour...
La femme qui sert fréquemment une tarte au citron comme dessert se garantit contre l'infidélité conjugale (Middle-West américain).
Un zeste de ce fruit placé sous la chaise d'un invité prépare une longue et durable amitié (même origine).
Dans la région de Pedrogão, au sud du Portugal, quand un homme rentre chez lui en état d'ébriété, les femmes le couchent et, quand il ronfle, elles le cousent à l'intérieur du drap de lit, avec une dizaine de citrons. Elles prennent soin de ménager une ouverture au bas de ce sac qui ne tarde pas à sauter, à bondir, à se tordre dans tous les sens. Les démons ivrognes, ne pouvant supporter d'être emprisonnés avec des citrons, se bousculent vers l'ouverture. Les femmes les attendent à la sortie, les unes équipées de récipients d'eau bénite, les autres armées de solides gourdins.
Cette tradition de lutte contre l'ivrognerie se retrouvait dans l'ancienne armée des Indes : l'une des punitions pour les soldats anglais qui s'étaient soûlés consistait à leur faire manger des citrons crus, entiers avec la peau et le zeste. Mais là, les rapports militaires, désespérément laconiques, ne parlent pas de diables en fuite.
Voici maintenant un porte-bonheur dont l'efficacité a été maintes fois confirmée. Il faut prendre sur l'arbre un petit citron qui commence tout juste à se former; son diamètre ne doit pas dépasser trois centimètres. On plante dans cet embryon de citron des épingles à têtes de couleur jusqu'à ce qu'il en soit entièrement hérissé. Toutes les couleurs conviennent, à l'exception du noir. Il ne reste plus qu'à suspendre cette pelote d'épingles chez soi, par exemple au-dessus du lit, ou à en faire cadeau à une personne qui vous est chère.
Les citrons séchés servent à fabriquer des poupées d'envoûtement.
Planète : Lune
Élément : Eau
Pouvoirs : Longévité, purification, protection, affection, fidélité.
Voici ce que rapporte Athénée de deux criminels condamnés par le gouverneur d'Egypte à être livrés aux serpents. Lorsqu'on les menait au supplice, une femme voilée leur donna quelques citrons qu'ils mangèrent. Exposés aux morsures des serpents les plus venimeux, ils n en ressentirent aucun mal. Le gouverneur, étonné, les renvoya le lendemain au supplice. Soupçonnant que les citrons étaient la cause de cette extraordinaire immunité, il en fit manger à l'un mais pas à l'autre. Le premier,
quoique mordu sur tout le corps, n'éprouva aucun malaise. Le second expira après quelques convulsions.
Utilisation rituelle :
La veuve d'un maharajah, sur le point de se rendre au bûcher, se promenait à cheval par la ville, tenant d'une main un miroir, de l'autre un citron; elle se regardait dans le miroir et poussait des lamentations : le citron était, dans la province de Haïderabad, le symbole de la vie devenue acide après le décès de l'un des époux.
Utilisation magique :
Le jus de citron, dilué dans un peu d'eau, nettoie efficacement les objets magiques dont quelqu'un d'autre s'est servi avant vous; si vous avez récupéré des amulettes, bijoux enchantés, encensoirs, couteaux, etc., ce lavage acidulé éliminera toutes les vibrations parasites, pas forcément négatives mais toujours gênantes, dont ils sont imprégnés, l'aura de l'autre magicien venant perturber la vôtre.
Pressez deux ou trois citrons dans l'eau d'un bain très chaud; les bains citronnés ont un haut pouvoir purificateur, surtout s'ils sont pris le soir pendant les périodes de pleine lune.
Les fleurs séchées du Citronnier, et parfois son écorce pulvérisée, entrent dans les sachets destinés à susciter l'affection et l'attachement.
Dans tout le Sud-Est asiatique, des feuilles séchées de Citronnier entrent dans la composition des thés aphrodisiaques. En Birmanie, dans le même but, on brûle des Citrons confits avec les encens.
Le temps ne compte pas pour les Orientaux. Voici comment un hindou éconduit tente quand même d'arriver à ses fins : il mange un citron et met de côté quatre pépins; il les fait germer sur de l'étoupe humide; quand ils sont bien partis, il les plante dans quatre pots différents. Le premier Citronnier en enfance est planté dans un pot contenant de la terre prélevée dans le jardin de son père à lui. Le second dans un pot contenant de la terre prélevée clandestinement dans le jardin de la femme convoitée. Le troisième dans de la terre appartenant au père de la femme. Le quatrième et dernier dans de la terre venant de son propre jardin. Plusieurs mois passent, durant lesquels on observe cette attention la croissance - ou parfois la mort - des jeunes arbrisseaux. De multiples
combinaisons, favorables ou défavorables, se présentent alors, suivant que tel Citronnier devient grand et fort, tel autre reste rabougri, chétif, celui-ci bien vertical, celui-là tordu, et l'on en tire les déductions appropriées. Curieusement, la meilleure combinaison possible ne concerne pas directement les deux intéressés: c'est la mort du petit Citronnier planté dans la terre de son père à lui, tandis que le plus beau et le plus fort des survivants est l'arbre planté dans la terre de son père à elle.
Quand on a la chance que cela se produise, l'homme offre ce Citronnier à la femme qui ne peut pas le refuser. En peu de temps, elle tombe amoureuse à son tour...
La femme qui sert fréquemment une tarte au citron comme dessert se garantit contre l'infidélité conjugale (Middle-West américain).
Un zeste de ce fruit placé sous la chaise d'un invité prépare une longue et durable amitié (même origine).
Dans la région de Pedrogão, au sud du Portugal, quand un homme rentre chez lui en état d'ébriété, les femmes le couchent et, quand il ronfle, elles le cousent à l'intérieur du drap de lit, avec une dizaine de citrons. Elles prennent soin de ménager une ouverture au bas de ce sac qui ne tarde pas à sauter, à bondir, à se tordre dans tous les sens. Les démons ivrognes, ne pouvant supporter d'être emprisonnés avec des citrons, se bousculent vers l'ouverture. Les femmes les attendent à la sortie, les unes équipées de récipients d'eau bénite, les autres armées de solides gourdins.
Cette tradition de lutte contre l'ivrognerie se retrouvait dans l'ancienne armée des Indes : l'une des punitions pour les soldats anglais qui s'étaient soûlés consistait à leur faire manger des citrons crus, entiers avec la peau et le zeste. Mais là, les rapports militaires, désespérément laconiques, ne parlent pas de diables en fuite.
Voici maintenant un porte-bonheur dont l'efficacité a été maintes fois confirmée. Il faut prendre sur l'arbre un petit citron qui commence tout juste à se former; son diamètre ne doit pas dépasser trois centimètres. On plante dans cet embryon de citron des épingles à têtes de couleur jusqu'à ce qu'il en soit entièrement hérissé. Toutes les couleurs conviennent, à l'exception du noir. Il ne reste plus qu'à suspendre cette pelote d'épingles chez soi, par exemple au-dessus du lit, ou à en faire cadeau à une personne qui vous est chère.
Les citrons séchés servent à fabriquer des poupées d'envoûtement.