Le secret des lieux sacrés
Le Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres, les alignements de Carnac, une chapelle romane, une fontaine miraculeuse, un menhir, un dolmen… L’atmosphère de ces sites historiques est particulière, ce qui est perçu par beaucoup de visiteurs, croyants ou non croyant. Qui n’a jamais ressenti à l’occasion d’une visite d’un haut lieu celte ou chrétien une impression – souvent fugace – de quiétude, d’harmonie, ou de bien-être, comme s’il était hors du temps ou tout simplement ailleurs ? cette perception s’accompagne parfois de la conviction de ne pas être sur un site ordinaire, ce qui est le cas, car tous ces sites sacrés n’ont pas été implantés au hasard. Un fil conducteur relie chaque lieu à un autre et sa présence, une fois révélée, résout bon nombre d’interrogations et de mystères, la raison originelle de l’existence des monuments, le choix de leur emplacement, de leur proportion et de leur orientation, le sens caché des légendes, la puissance des rites et pour certains, leur pouvoir surnaturel de guérison.
A l’origine, ces lieux ont été désignés comme sacrés car ils ont une qualité terrestre particulière que l’on ne trouve pas ailleurs. Ils sont situés sur des courants telluriques, en de véritables points d’acupuncture terrestre. C’est la raison pour laquelle les cathédrales, les églises et les chapelles ont souvent été construites à l’emplacement même où se trouvaient auparavant des menhirs et des dolmens, vénérés par les Celtes.
Outre leur implantation, ces lieux ont réclamé de l’homme qu’il sache bâtir, en cohérence avec l’énergie du lieu, pour la canaliser et la concentrer afin de bénéficier de ses vertus bienfaisantes. Cette énergie stimule et encourage l’épanouissement du pèlerin ou du visiteur. Elle tonifie et revitalise, jusqu’à parfois guérir certains troubles physiques ou psychiques.
La construction d’un lieu de culte – qu’il s’agisse d’un dolmen, d’un temple gallo-romain ou d’une cathédrale gothique – peut être comparée à celle d’un instrument de musique. Le monument doit être mis en vibration par les rayonnements de l’eau souterraine au-dessus de laquelle il est situé et avec laquelle il résonnera en permanence. Ce savoir, aujourd’hui quasi perdu, nous est signalé sur la pierre par des signes, des sculptures, des symboles, qui sont autant d’indications pour révéler qu’ici souffle l’esprit du lieu.
Thierry Gautier « L’énergie des lieux sacrés »
Le Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres, les alignements de Carnac, une chapelle romane, une fontaine miraculeuse, un menhir, un dolmen… L’atmosphère de ces sites historiques est particulière, ce qui est perçu par beaucoup de visiteurs, croyants ou non croyant. Qui n’a jamais ressenti à l’occasion d’une visite d’un haut lieu celte ou chrétien une impression – souvent fugace – de quiétude, d’harmonie, ou de bien-être, comme s’il était hors du temps ou tout simplement ailleurs ? cette perception s’accompagne parfois de la conviction de ne pas être sur un site ordinaire, ce qui est le cas, car tous ces sites sacrés n’ont pas été implantés au hasard. Un fil conducteur relie chaque lieu à un autre et sa présence, une fois révélée, résout bon nombre d’interrogations et de mystères, la raison originelle de l’existence des monuments, le choix de leur emplacement, de leur proportion et de leur orientation, le sens caché des légendes, la puissance des rites et pour certains, leur pouvoir surnaturel de guérison.
A l’origine, ces lieux ont été désignés comme sacrés car ils ont une qualité terrestre particulière que l’on ne trouve pas ailleurs. Ils sont situés sur des courants telluriques, en de véritables points d’acupuncture terrestre. C’est la raison pour laquelle les cathédrales, les églises et les chapelles ont souvent été construites à l’emplacement même où se trouvaient auparavant des menhirs et des dolmens, vénérés par les Celtes.
Outre leur implantation, ces lieux ont réclamé de l’homme qu’il sache bâtir, en cohérence avec l’énergie du lieu, pour la canaliser et la concentrer afin de bénéficier de ses vertus bienfaisantes. Cette énergie stimule et encourage l’épanouissement du pèlerin ou du visiteur. Elle tonifie et revitalise, jusqu’à parfois guérir certains troubles physiques ou psychiques.
La construction d’un lieu de culte – qu’il s’agisse d’un dolmen, d’un temple gallo-romain ou d’une cathédrale gothique – peut être comparée à celle d’un instrument de musique. Le monument doit être mis en vibration par les rayonnements de l’eau souterraine au-dessus de laquelle il est situé et avec laquelle il résonnera en permanence. Ce savoir, aujourd’hui quasi perdu, nous est signalé sur la pierre par des signes, des sculptures, des symboles, qui sont autant d’indications pour révéler qu’ici souffle l’esprit du lieu.
Thierry Gautier « L’énergie des lieux sacrés »