Aubépine dans la magie
Planète : Mars
Elément : Feu
Divinités : Athéna-Minerve, Hyménée, la nymphe Cardea
Pouvoirs : Fertilité, chasteté, bonheur conjugal.
Utilisation rituelle :
Diodore de Sicile rapporte que les Troglodytes passaient la tête de leurs morts entre les jambes et les liaient dans cette position avec des branches d'Aubépine.
C'était de bois d'Aubépine qu'étaient faits les flambeaux qu'à Rome un jeune homme libre, ayant ses deux parents en vie, portait devant la jeune épouse pour guider ses pas vers la chambre nuptiale.
Une coutume subsista à Bordeaux jusqu'aux environs de 1870 : pour couronner le mois de Mai, on suspendait d'immenses couronnes d'Aubépine au-dessus des rues. On les illuminait le soir avec des verres de diverses couleurs, et les Bordelais envahissaient les boulevards ainsi décorés pour y danser rondes et farandoles.
On prétend que le lendemain de la Saint-Barthélemy, on vit une Aubépine fleurie au cimetière des Innocents. Ce phénomène (floraison hors saison) fut diversement interprété par les deux partis ennemis.
Utilisation magique :
Pendant de longs siècles, cet arbrisseau a eu la réputation d'accroître la fertilité. C'est pourquoi il jouait un grand rôle dans les noces antiques. Les chants nuptiaux, dits chants d'hyménée, vantaient les vertus de l'Aubépine.
Il peut donc sembler paradoxal que le même arbrisseau ait eu aussi la fonction de conserver la chasteté et de prolonger le célibat. Cet apparent paradoxe ne surprendra pas ceux qui connaissent la passion pour l'ordre et la discipline qu'avait le monde gréco-romain. Les déesses gardiennes de la cité, du foyer, protectrices des femmes et de la famille, étaient des divinités austères qui ne plaisantaient pas avec la morale et les bonnes mœurs. Il est donc logique que l'Aubépine, garante de la fertilité du couple et de la bonne entente des époux, ait aussi surveillé la conduite des célibataires, des vierges et des veuves non remariées. Les mères qui avaient des filles en âge de « fréquenter »
disposaient des bouquets d'Aubépine dans la chambre des demoiselles.
Les femmes seules chassaient le désir, la tentation, en plaçant des fagots de ce bois tout autour de leur chambre, ou bien elles en glissaient sous leur lit.
Les pêcheurs phocéens plantaient un rameau d'Aubépine à la proue de leur barque pour s'assurer de bonnes prises.
Placée dans un berceau, elle joue le même rôle qu'une branche d'arbousier : l'enfant est protégé contre la maladie et les mauvaises influences.
L'Aubépine est l'arbuste sacré des fées. Elle fait partie des trois «arbres féeriques» que révéraient les anciens Bretons : chêne, frêne, Aubépine. Là où ces trois arbres croissent ensemble, disaient-ils, on est sûr d'assister, au crépuscule, à des manifestations surnaturelles.
La passion qu'avaient les sorcières du Moyen Age pour cet arbrisseau est peut-être une
réminiscence de cette ancienne croyance celte. Tout jardin de sorcière avait sa haie d'Aubépines.
Mais, à l'approche des inquisiteurs, cette bordure révélatrice avait la faculté magique de se transformer en une innocente haie de ronces ou de groseilliers.
Planète : Mars
Elément : Feu
Divinités : Athéna-Minerve, Hyménée, la nymphe Cardea
Pouvoirs : Fertilité, chasteté, bonheur conjugal.
Utilisation rituelle :
Diodore de Sicile rapporte que les Troglodytes passaient la tête de leurs morts entre les jambes et les liaient dans cette position avec des branches d'Aubépine.
C'était de bois d'Aubépine qu'étaient faits les flambeaux qu'à Rome un jeune homme libre, ayant ses deux parents en vie, portait devant la jeune épouse pour guider ses pas vers la chambre nuptiale.
Une coutume subsista à Bordeaux jusqu'aux environs de 1870 : pour couronner le mois de Mai, on suspendait d'immenses couronnes d'Aubépine au-dessus des rues. On les illuminait le soir avec des verres de diverses couleurs, et les Bordelais envahissaient les boulevards ainsi décorés pour y danser rondes et farandoles.
On prétend que le lendemain de la Saint-Barthélemy, on vit une Aubépine fleurie au cimetière des Innocents. Ce phénomène (floraison hors saison) fut diversement interprété par les deux partis ennemis.
Utilisation magique :
Pendant de longs siècles, cet arbrisseau a eu la réputation d'accroître la fertilité. C'est pourquoi il jouait un grand rôle dans les noces antiques. Les chants nuptiaux, dits chants d'hyménée, vantaient les vertus de l'Aubépine.
Il peut donc sembler paradoxal que le même arbrisseau ait eu aussi la fonction de conserver la chasteté et de prolonger le célibat. Cet apparent paradoxe ne surprendra pas ceux qui connaissent la passion pour l'ordre et la discipline qu'avait le monde gréco-romain. Les déesses gardiennes de la cité, du foyer, protectrices des femmes et de la famille, étaient des divinités austères qui ne plaisantaient pas avec la morale et les bonnes mœurs. Il est donc logique que l'Aubépine, garante de la fertilité du couple et de la bonne entente des époux, ait aussi surveillé la conduite des célibataires, des vierges et des veuves non remariées. Les mères qui avaient des filles en âge de « fréquenter »
disposaient des bouquets d'Aubépine dans la chambre des demoiselles.
Les femmes seules chassaient le désir, la tentation, en plaçant des fagots de ce bois tout autour de leur chambre, ou bien elles en glissaient sous leur lit.
Les pêcheurs phocéens plantaient un rameau d'Aubépine à la proue de leur barque pour s'assurer de bonnes prises.
Placée dans un berceau, elle joue le même rôle qu'une branche d'arbousier : l'enfant est protégé contre la maladie et les mauvaises influences.
L'Aubépine est l'arbuste sacré des fées. Elle fait partie des trois «arbres féeriques» que révéraient les anciens Bretons : chêne, frêne, Aubépine. Là où ces trois arbres croissent ensemble, disaient-ils, on est sûr d'assister, au crépuscule, à des manifestations surnaturelles.
La passion qu'avaient les sorcières du Moyen Age pour cet arbrisseau est peut-être une
réminiscence de cette ancienne croyance celte. Tout jardin de sorcière avait sa haie d'Aubépines.
Mais, à l'approche des inquisiteurs, cette bordure révélatrice avait la faculté magique de se transformer en une innocente haie de ronces ou de groseilliers.