Basilic dans la magie
Planète : Mars
Élément : Feu
Pouvoirs : Amour, protection, exorcisme.
Utilisation rituelle :
Aux Indes, son pays d'origine, la religion brahmanique associe cette plante au culte des Saktis, c’est-à-dire les énergies génératrices de Siva personnifiées en de nombreuses déesses. Beaucoup de familles hindoues, surtout au Bengale, cultivent avec amour un ou plusieurs Basilics sacrés. Chaque pied ne peut, en effet, servir de médiateur qu'avec une seule déesse. On aura donc autant de plantes que l'on souhaite avoir de Saktis protectrices.
Cette herbe, chère aux femmes, joue un grand rôle dans la tradition populaire grecque et italienne. On lui attribue une double signification érotique et funéraire.
Peut-être rapporté par les soldats d'Alexandre, le Basilic était connu des Anciens qui l'associèrent vite - comme toutes les plantes aromatiques, d'ailleurs - à des rites de magie et de divination. Les Romains lui attribuaient des vertus apaisantes. Quand des amoureux se querellaient, on leur faisait manger de grandes salades de laitue, pistou et alysse odorant. Les magistrats tranchaient les litiges devant une potée de Basilic. Plusieurs auteurs latins citent la plante pour son caractère érotique.
En Calabre, les jeunes filles épinglent un petit bouquet de Basilic sur leur sein droit, ou bien elles le portent à la ceinture ; les femmes mariées s'en mettent quelques brins dans les cheveux.
Cependant, le plus souvent, la plante est associée à la mort. Rappelons ce conte de Boccace où la belle Isabelle de Messine garde pieusement dans un pot de Basilic la tête tranchée de son amant assassiné...
Utilisation magique :
C'est toujours du Basilic frais qui est employé ; cette herbe fait partie de celles qu'on ne peut pas conserver séchées: elle tombe très vite en poussière et perd toutes ses propriétés.
Une tige de pistou entre dans les sachets d'amour. Lorsque des relations passionnelles sont souhaitées, on peut brûler la plante fraîche et inhaler sa fumée ou, mieux encore, prendre une poignée de feuilles tendres et les écraser sur la peau, en insistant sur les pectoraux, le tour de ceinture, le bas-ventre. Jusqu'à la guerre de 1914-1918, dans les provinces autrichiennes qui allaient devenir la Yougoslavie (Croatie ; Slovénie ; Bosnie-Herzégovine), lorsqu'une jeune fille bien élevée, dont la conduite avait toujours donné satisfaction, tombait amoureuse d'un garçon peu recommandable, tout le village savait à quoi s'en tenir: il l'avait « eue au Pistou », évidemment !
L'herbe est très utilisée à des fins de divination, surtout lorsqu'on souhaite connaître les augures d'une situation affective. On laisse tomber ensemble deux feuilles sur des cendres chaudes, encore parsemées de braise incandescente. Si elles restent l'une et l'autre là où elles sont tombées, s'enflamment rapidement et se fondent au reste de la cendre, c'est excellent : le mariage va se faire, et il a toutes les chances de réussir. Si la feuille de gauche se comporte comme il vient d'être dit, alors que celle de droite semble prise de convulsions, noircit sans s'enflammer, se fendille, craque, c'est l'homme qui résiste et ne veut pas se laisser mettre le fil à la patte. Il faut que la fille joue le grand jeu
pour vaincre ses réticences. Si la feuille de droite s'enflamme comme de l'amadou pendant que celle de gauche se convulse et noircit, il y a un problème du côté de la demoiselle : ou le parti ne l'enthousiasme pas, ou elle aime quelqu'un d'autre. Si les deux feuilles se comportent l'une et l'autre comme deux diables plongés dans l'eau bénite, la sagesse commande de renoncer au projet: si l'on s'obstine à aller quand même devant M. le curé, l'union sera orageuse, on peut s'attendre à de fréquentes disputes et horions.
Comment savoir si ce jeune homme apparemment sympathique (peut-être un peu trop bon danseur) fera un mari sérieux et fidèle ? Rien de plus simple. Glissez un brin de Basilic dans le creux de sa main. Si c'est un « coureur de jupons », l'herbe desséchera en quelques secondes.
Alors que les boutiquiers levantins brûlent du benjoin dans leurs échoppes, beaucoup de
commerçants italiens ont, pour les mêmes raisons, une potée de pistou à côté de la caisse : un peu d'engrais chaque semaine, Basilic superbe, négoce prospère.
Cette herbe renforce l'amitié. La nuit, de préférence quand l'ami(e) dort, massez-vous la région du cœur avec une poignée de Basilic écrasé. Les liens qui vous unissent à cette personne s'en trouveront resserrés.
Le Diable a son odeur en horreur. C'est pourquoi il est recommandé d'en ajouter quelques brins aux encens d'exorcisme. On en met aussi dans les bains purificateurs.
Planète : Mars
Élément : Feu
Pouvoirs : Amour, protection, exorcisme.
Utilisation rituelle :
Aux Indes, son pays d'origine, la religion brahmanique associe cette plante au culte des Saktis, c’est-à-dire les énergies génératrices de Siva personnifiées en de nombreuses déesses. Beaucoup de familles hindoues, surtout au Bengale, cultivent avec amour un ou plusieurs Basilics sacrés. Chaque pied ne peut, en effet, servir de médiateur qu'avec une seule déesse. On aura donc autant de plantes que l'on souhaite avoir de Saktis protectrices.
Cette herbe, chère aux femmes, joue un grand rôle dans la tradition populaire grecque et italienne. On lui attribue une double signification érotique et funéraire.
Peut-être rapporté par les soldats d'Alexandre, le Basilic était connu des Anciens qui l'associèrent vite - comme toutes les plantes aromatiques, d'ailleurs - à des rites de magie et de divination. Les Romains lui attribuaient des vertus apaisantes. Quand des amoureux se querellaient, on leur faisait manger de grandes salades de laitue, pistou et alysse odorant. Les magistrats tranchaient les litiges devant une potée de Basilic. Plusieurs auteurs latins citent la plante pour son caractère érotique.
En Calabre, les jeunes filles épinglent un petit bouquet de Basilic sur leur sein droit, ou bien elles le portent à la ceinture ; les femmes mariées s'en mettent quelques brins dans les cheveux.
Cependant, le plus souvent, la plante est associée à la mort. Rappelons ce conte de Boccace où la belle Isabelle de Messine garde pieusement dans un pot de Basilic la tête tranchée de son amant assassiné...
Utilisation magique :
C'est toujours du Basilic frais qui est employé ; cette herbe fait partie de celles qu'on ne peut pas conserver séchées: elle tombe très vite en poussière et perd toutes ses propriétés.
Une tige de pistou entre dans les sachets d'amour. Lorsque des relations passionnelles sont souhaitées, on peut brûler la plante fraîche et inhaler sa fumée ou, mieux encore, prendre une poignée de feuilles tendres et les écraser sur la peau, en insistant sur les pectoraux, le tour de ceinture, le bas-ventre. Jusqu'à la guerre de 1914-1918, dans les provinces autrichiennes qui allaient devenir la Yougoslavie (Croatie ; Slovénie ; Bosnie-Herzégovine), lorsqu'une jeune fille bien élevée, dont la conduite avait toujours donné satisfaction, tombait amoureuse d'un garçon peu recommandable, tout le village savait à quoi s'en tenir: il l'avait « eue au Pistou », évidemment !
L'herbe est très utilisée à des fins de divination, surtout lorsqu'on souhaite connaître les augures d'une situation affective. On laisse tomber ensemble deux feuilles sur des cendres chaudes, encore parsemées de braise incandescente. Si elles restent l'une et l'autre là où elles sont tombées, s'enflamment rapidement et se fondent au reste de la cendre, c'est excellent : le mariage va se faire, et il a toutes les chances de réussir. Si la feuille de gauche se comporte comme il vient d'être dit, alors que celle de droite semble prise de convulsions, noircit sans s'enflammer, se fendille, craque, c'est l'homme qui résiste et ne veut pas se laisser mettre le fil à la patte. Il faut que la fille joue le grand jeu
pour vaincre ses réticences. Si la feuille de droite s'enflamme comme de l'amadou pendant que celle de gauche se convulse et noircit, il y a un problème du côté de la demoiselle : ou le parti ne l'enthousiasme pas, ou elle aime quelqu'un d'autre. Si les deux feuilles se comportent l'une et l'autre comme deux diables plongés dans l'eau bénite, la sagesse commande de renoncer au projet: si l'on s'obstine à aller quand même devant M. le curé, l'union sera orageuse, on peut s'attendre à de fréquentes disputes et horions.
Comment savoir si ce jeune homme apparemment sympathique (peut-être un peu trop bon danseur) fera un mari sérieux et fidèle ? Rien de plus simple. Glissez un brin de Basilic dans le creux de sa main. Si c'est un « coureur de jupons », l'herbe desséchera en quelques secondes.
Alors que les boutiquiers levantins brûlent du benjoin dans leurs échoppes, beaucoup de
commerçants italiens ont, pour les mêmes raisons, une potée de pistou à côté de la caisse : un peu d'engrais chaque semaine, Basilic superbe, négoce prospère.
Cette herbe renforce l'amitié. La nuit, de préférence quand l'ami(e) dort, massez-vous la région du cœur avec une poignée de Basilic écrasé. Les liens qui vous unissent à cette personne s'en trouveront resserrés.
Le Diable a son odeur en horreur. C'est pourquoi il est recommandé d'en ajouter quelques brins aux encens d'exorcisme. On en met aussi dans les bains purificateurs.