Bouleau dans la magie
Planète : Vénus
Élément : Eau
Divinité : Thor
Pouvoirs : Protection, exorcisme, manage.
Un proverbe lituanien nous apprend que le Bouleau fait bien quatre choses : il donne la lumière au monde (torches faites avec son bois) ; il étouffe les bruits (du Bouleau on tirait un goudron qui servait à calfeutrer les isbas ; on goudronnait également les roues des chariots) ; il guérit les malades (par les vertus curatives de sa sève et de son écorce) ; il nettoie (ses branches servent à fabriquer des balais, et dans les « saunas » du Nord, pour activer la sudation, on se fustige tout le corps avec des rameaux feuillus de Bouleau).
Utilisation rituelle :
Au Premier Mai, des branches de Bouleau assemblées pour former un paquet de verges,
accompagnées de tessons de bouteilles, vieux clous rouillés, légumes gâtés, etc. disent
symboliquement que la femme est une harpie et mérite d'être fouettée.
Utilisation magique :
Cet arbre joue un rôle essentiel dans les traditions populaires de l'Europe de l'Est et du Nord. Les Grecs et les Latins l'ont peu connu.
Une légende allemande nous parle d'une jolie bergère qui filait dans un bois de Bouleaux, quand se présenta la « Femme sauvage », tout habillée de blanc, avec une couronne de fleurs des prés sur la tête. La Femme sauvage fit danser la bergère pendant trois jours, du lever au coucher du soleil. A la fin de la danse, toute la laine était filée et la Femme sauvage, satisfaite, remplit les poches de la petite bergère avec des feuilles de Bouleau qui se changèrent le soir en pièces d'or.
Voici comment s'y prenaient les paysans russes pour faire sortir le Lieschyï, ou génie de la forêt. On coupait de jeunes Bouleaux et on les disposait en cercle, la partie tranchée du tronc tournée vers le milieu. Les villageois entraient alors dans le cercle et, se regardant les uns les autres entre les jambes, ils disaient : « Oncle Lieschyï, montre-toi. Non pas comme un loup gris ! Non pas comme du feu ardent ! Mais semblable à moi. » Alors les feuilles des Bouleaux coupés se mettaient en mouvement, et le Lieschyï apparaissait sous une forme humaine, tout disposé à rendre service à ceux qui l'avaient évoqué.
Le traditionnel balai de sorcière était en Bouleau. Pendant longtemps, c'est du bois de cet arbre dont on se servait pour faire les berceaux ; l'enfant y était mieux protégé ; et les fées venaient lui rendre visite pendant son sommeil.
Jadis, les filles qui voulaient se marier dans l'année allaient se frotter à un Bouleau qui avait poussé assez loin du bord, dans l'étang de Alv, près de Växjö (Suède).
Planète : Vénus
Élément : Eau
Divinité : Thor
Pouvoirs : Protection, exorcisme, manage.
Un proverbe lituanien nous apprend que le Bouleau fait bien quatre choses : il donne la lumière au monde (torches faites avec son bois) ; il étouffe les bruits (du Bouleau on tirait un goudron qui servait à calfeutrer les isbas ; on goudronnait également les roues des chariots) ; il guérit les malades (par les vertus curatives de sa sève et de son écorce) ; il nettoie (ses branches servent à fabriquer des balais, et dans les « saunas » du Nord, pour activer la sudation, on se fustige tout le corps avec des rameaux feuillus de Bouleau).
Utilisation rituelle :
Au Premier Mai, des branches de Bouleau assemblées pour former un paquet de verges,
accompagnées de tessons de bouteilles, vieux clous rouillés, légumes gâtés, etc. disent
symboliquement que la femme est une harpie et mérite d'être fouettée.
Utilisation magique :
Cet arbre joue un rôle essentiel dans les traditions populaires de l'Europe de l'Est et du Nord. Les Grecs et les Latins l'ont peu connu.
Une légende allemande nous parle d'une jolie bergère qui filait dans un bois de Bouleaux, quand se présenta la « Femme sauvage », tout habillée de blanc, avec une couronne de fleurs des prés sur la tête. La Femme sauvage fit danser la bergère pendant trois jours, du lever au coucher du soleil. A la fin de la danse, toute la laine était filée et la Femme sauvage, satisfaite, remplit les poches de la petite bergère avec des feuilles de Bouleau qui se changèrent le soir en pièces d'or.
Voici comment s'y prenaient les paysans russes pour faire sortir le Lieschyï, ou génie de la forêt. On coupait de jeunes Bouleaux et on les disposait en cercle, la partie tranchée du tronc tournée vers le milieu. Les villageois entraient alors dans le cercle et, se regardant les uns les autres entre les jambes, ils disaient : « Oncle Lieschyï, montre-toi. Non pas comme un loup gris ! Non pas comme du feu ardent ! Mais semblable à moi. » Alors les feuilles des Bouleaux coupés se mettaient en mouvement, et le Lieschyï apparaissait sous une forme humaine, tout disposé à rendre service à ceux qui l'avaient évoqué.
Le traditionnel balai de sorcière était en Bouleau. Pendant longtemps, c'est du bois de cet arbre dont on se servait pour faire les berceaux ; l'enfant y était mieux protégé ; et les fées venaient lui rendre visite pendant son sommeil.
Jadis, les filles qui voulaient se marier dans l'année allaient se frotter à un Bouleau qui avait poussé assez loin du bord, dans l'étang de Alv, près de Växjö (Suède).