Châtaignier dans la magie
Planète : Jupiter
Elément : Feu
Pouvoir : Attachement.
Dans le midi de la France, pendant la Restauration, on appelait châtaigniers les bonapartistes, parce que Napoléon était Corse, pays où ces arbres croissent en abondance.
Utilisation rituelle :
Les Suèves, dont le territoire s'étendait entre la Thuringe, la Bavière et la Suisse, avaient consacré un bois de Châtaigniers à leurs divinités, et ne s'en approchaient qu'avec une religieuse terreur. On y célébrait des cérémonies secrètes, inaugurées par la mise à mort d'une victime humaine. Nul ne pouvait pénétrer dans cette châtaigneraie sans être porteur d'un lien, symbole de dépendance et d'hommage aux dieux. Si l'un des assistants faisait une chute, il ne lui était pas permis de se relever; il ne pouvait sortir du bois qu'en se roulant sur le sol.
Les Châtaigniers atteignent des âges inhabituels dans le règne végétal : on connaît des arbres qui ont mille ans. La légende, toujours prête à appliquer ses lentilles grossissantes, leur attribue facilement trois et quatre mille ans...
Ces très vieux arbres sont devenus creux à la longue. Sans aller jusqu'à ce Châtaignier sicilien qui, dit-on, abritait dans son tronc un berger avec tout son troupeau, plusieurs arbres creux ont servi de caverne à des ermites, des anachorètes. En Italie, en Espagne, une foule de légendes miraculeuses se sont développées autour de ces arbres saints. L'une des plus curieuses est sans doute celle du Châtaignier brûle-culotte, à Sobrado de los Monjes, en Galice. La femme d'un riche marchand avait éprouvé une violente passion pour le saint ermite qui, dans son tronc creux, enseignait la sagesse et la
connaissance aux pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Après avoir essuyé plusieurs refus polis mais fermes, cette dame, n'en pouvant plus, entra une nuit dans le Châtaignier creux. Bien mal lui en prit : elle en ressortit plus vite qu'elle n'y était entrée, avec ses caleçons en flammes !
Des pelures noirâtres et racornies de Châtaignes envoyées à une femme indiquent
symboliquement qu'elle n'est bonne qu'à manger ces épluchures comme les cochons.
Utilisation magique :
L'usage de manger des châtaignes le 1 novembre, veille des Morts, est très ancien et se retrouve dans beaucoup de régions où croissent ces arbres. On dit aussi qu'on doit en mettre quelques-unes sous l'oreiller en se couchant ce soir-là, pour empêcher les revenants de venir nous tirer par les pieds pendant la nuit.
Toutefois, à part cette exceptionnelle veille des Morts, la femme ne mangera point de châtaignes le soir, de peur de scandaliser, pendant la nuit, le nez de son mari.
Autrefois, les paysans bretons décollaient, sans la briser, l'écorce d'un Châtaignier pour servir de bière à un enfant mort.
Son fruit, et accessoirement ses feuilles, son bois, trouvent un emploi discutable dans les charmes d'attachement. Si votre conjoint envisage la séparation alors que vous ne souhaitez pas rompre, ayez alors recours à la châtaigne à haute dose. Le régime n'est pas précisément amincissant, mais Il est sans danger et même fortifiant. C'est sur le plan psychologique que votre vie risque de devenir difficile. Mais après tout, peut-être faites-vous partie de ces gens qui se complaisent dans un climat de tensions, de cris, de scènes de ménages, de bris d'assiettes...
Gavez votre mari de châtaignes : sous toutes les formes, accommodées aux sauces les plus diverses ; glissez des « castagnes » séchées dans ses affaires, son linge de corps; cachez des bogues sous le lit ; râpez des châtaignes et mettez la pulpe dans ses poches, ou mieux, sous sa doublure.
Lavez ses mouchoirs dans l'eau de cuisson des châtaignes. Brûlez dans l'âtre du bois de Châtaignier.
Mettez des feuilles de cet arbre dans le matelas, bourrez-en les oreillers. Fabriquez des poupées avec les bogues et placez ces figurines un peu partout dans la maison.
Même s'il en est arrivé à détester la vie à vos côtés, votre mari ne parviendra pas à rompre les liens.
Planète : Jupiter
Elément : Feu
Pouvoir : Attachement.
Dans le midi de la France, pendant la Restauration, on appelait châtaigniers les bonapartistes, parce que Napoléon était Corse, pays où ces arbres croissent en abondance.
Utilisation rituelle :
Les Suèves, dont le territoire s'étendait entre la Thuringe, la Bavière et la Suisse, avaient consacré un bois de Châtaigniers à leurs divinités, et ne s'en approchaient qu'avec une religieuse terreur. On y célébrait des cérémonies secrètes, inaugurées par la mise à mort d'une victime humaine. Nul ne pouvait pénétrer dans cette châtaigneraie sans être porteur d'un lien, symbole de dépendance et d'hommage aux dieux. Si l'un des assistants faisait une chute, il ne lui était pas permis de se relever; il ne pouvait sortir du bois qu'en se roulant sur le sol.
Les Châtaigniers atteignent des âges inhabituels dans le règne végétal : on connaît des arbres qui ont mille ans. La légende, toujours prête à appliquer ses lentilles grossissantes, leur attribue facilement trois et quatre mille ans...
Ces très vieux arbres sont devenus creux à la longue. Sans aller jusqu'à ce Châtaignier sicilien qui, dit-on, abritait dans son tronc un berger avec tout son troupeau, plusieurs arbres creux ont servi de caverne à des ermites, des anachorètes. En Italie, en Espagne, une foule de légendes miraculeuses se sont développées autour de ces arbres saints. L'une des plus curieuses est sans doute celle du Châtaignier brûle-culotte, à Sobrado de los Monjes, en Galice. La femme d'un riche marchand avait éprouvé une violente passion pour le saint ermite qui, dans son tronc creux, enseignait la sagesse et la
connaissance aux pèlerins se rendant à Saint-Jacques de Compostelle. Après avoir essuyé plusieurs refus polis mais fermes, cette dame, n'en pouvant plus, entra une nuit dans le Châtaignier creux. Bien mal lui en prit : elle en ressortit plus vite qu'elle n'y était entrée, avec ses caleçons en flammes !
Des pelures noirâtres et racornies de Châtaignes envoyées à une femme indiquent
symboliquement qu'elle n'est bonne qu'à manger ces épluchures comme les cochons.
Utilisation magique :
L'usage de manger des châtaignes le 1 novembre, veille des Morts, est très ancien et se retrouve dans beaucoup de régions où croissent ces arbres. On dit aussi qu'on doit en mettre quelques-unes sous l'oreiller en se couchant ce soir-là, pour empêcher les revenants de venir nous tirer par les pieds pendant la nuit.
Toutefois, à part cette exceptionnelle veille des Morts, la femme ne mangera point de châtaignes le soir, de peur de scandaliser, pendant la nuit, le nez de son mari.
Autrefois, les paysans bretons décollaient, sans la briser, l'écorce d'un Châtaignier pour servir de bière à un enfant mort.
Son fruit, et accessoirement ses feuilles, son bois, trouvent un emploi discutable dans les charmes d'attachement. Si votre conjoint envisage la séparation alors que vous ne souhaitez pas rompre, ayez alors recours à la châtaigne à haute dose. Le régime n'est pas précisément amincissant, mais Il est sans danger et même fortifiant. C'est sur le plan psychologique que votre vie risque de devenir difficile. Mais après tout, peut-être faites-vous partie de ces gens qui se complaisent dans un climat de tensions, de cris, de scènes de ménages, de bris d'assiettes...
Gavez votre mari de châtaignes : sous toutes les formes, accommodées aux sauces les plus diverses ; glissez des « castagnes » séchées dans ses affaires, son linge de corps; cachez des bogues sous le lit ; râpez des châtaignes et mettez la pulpe dans ses poches, ou mieux, sous sa doublure.
Lavez ses mouchoirs dans l'eau de cuisson des châtaignes. Brûlez dans l'âtre du bois de Châtaignier.
Mettez des feuilles de cet arbre dans le matelas, bourrez-en les oreillers. Fabriquez des poupées avec les bogues et placez ces figurines un peu partout dans la maison.
Même s'il en est arrivé à détester la vie à vos côtés, votre mari ne parviendra pas à rompre les liens.